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mardi 17 juillet 2007

TTCR de saules dans l'Aube


Dans le cadre d'un projet régional d'expérimentation, l'Aube et la Haute Marne expérimentent le TTCR de saule.
Au printemps 2007, plusieurs plateformes d'essais ont été mises en place. 17 clones de saule d'origine diverses (France, Irlande et Suède) sont ainsi comparées sur plusieurs types de sols.


Le but étant de mettre en évidence les clones ou mélanges de clones les plus adaptés au contexte pédoclimatique local.
La demande est en passe de se concrétiser avec la validation, trés prochainement, d'importants projets de cogénération localement. Sur le département de l'Aube, les besoins en biocombustibles sont de l'ordre de plusieurs centaines de milliers de tonnes d'ici 3 ans. La paille sera la principale source dans un premier temps mais les industriels se penchent déjà vers les cultures pérennes à biomasse.


vendredi 13 juillet 2007

TTCR de saules : évaluer leurs impacts sur la biodiversité

Une étude Britannique publiée en 2007, financée par le "Department of Trade and Industry", aborde les impacts sur la biodiversité d'une culture de TTCR de saule.
Sur une période de 5 ans, entre 2001 et 2006, et avec un budget de 160 000 euros, des chercheurs du Central Science Laboratory de York ont cherché à recenser la faune et la flore de plantations de TTCR de saules et de prairies voisines. Le but étant d’évaluer l’impact sur la biodiversité du remplacement d’une prairie par un TTCR de saule.
Quatre groupes d’organismes vivants ont été suivis : les oiseaux, les papillons, les plantes et les invertébrés de la canopée.
Les relevés ont eu lieu sur 10 sites plantés en TTCR et 10 sites associés en prairies.
Quelques brefs résultats non exhaustifs : (pour plus de précisions, se référer à l’étude complète)
Pour les oiseaux, les résultats traduisent une diversité significativement plus importante aussi bien en bordure qu’à l’intérieur des parcelles de TTCR en comparaison avec les bordures et l’intérieur des prairies. Certaines espèces sont en revanche plus nombreuses dans les prairies, d’autres plus nombreuses dans les TTCR.
Pour les plantes, plus d’espèces ont été observées (espèces pérennes et invasives surtout) dans les saules mais les prairies étaient surtout peuplées de ray grass et de trèfle blanc. Pour les espèces invasives recensées, leur végétation n’était pas suffisamment développée pour concurrencer les saules.
Pour les papillons, les observations témoignent d’une plus grande biodiversité en bordure de parcelle de TTCR qu’en bordure de prairie.
Les populations d’invertébrés progressaient en fonction du stade de croissance des saules.

Pour favoriser la biodiversité dans une parcelle de TTCR, les auteurs de l’étude recommandent de laisser quelques « bandes ouvertes » dans la parcelle et de veiller à avoir sur le même site des TTCR à divers stades de croissance.
Pour accéder à l’étude complète (en anglais) cliquez ici.

lundi 9 juillet 2007

L'autoroute fournisseuse de biomasse

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43018.htm


On avait presque déjà oublié l'utilisation des bords de routes comme espaces dédiés à la plantation de végétaux utiles, tels que les arbres fruitiers ou les platanes protégeant les automobilistes du soleil. Aujourd'hui l'idée vient de renaître dans l'esprit des scientifiques de l'Institut de Nutrition des Plantes et de Science du Sol de l'Office fédéral de recherche agronomique (FAL). Ils souhaitent ainsi faire revire les abords routiers en les plantant de végétaux utilisables pour la production de bioénergie, et contribuer par la même à la protection du climat.
Le FAL estime que les abords des routes fédérales et des autoroutes représentent un espace de 72.000 hectares qui pourrait être couvert de taillis à croissance rapide, alors convertis, par la méthode BtL (Biomass-to-Liquid), en 284 millions de litres de gazole synthétique (de type SunFuel). Ce volume représenterait environ 10% de la part minimale de biocarburants, substitués au gazole ou à l'essence à des fins de transport, requise pour 2010 et fixée à 5,75% par la directive européenne de 2003. Le second avantage de l'utilisation des abords routiers comme source de biomasse est que les terres arables sont ainsi préservées pour la production de denrées alimentaires.
BE Allemagne numéro 337 (31/05/2007) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43018.htm

mardi 3 juillet 2007

Les Etats-Unis misent sur les carburants de nouvelle génération

D’importants financements (375 millions de $) ont été alloués pour la construction de 3 centres de recherche sur les biocarburants aux Etats-Unis. Ces centres qui associent au total 18 universités, 7 laboratoires du Département Américain à l’énergie et de nombreux industriels devront être opérationnels en 2008.
Les recherches conduites dans ces biocentres auront principalement pour objectif l'ingénierie des processus biologiques permettant de mettre au point des méthodes efficaces et économiques de conversion de la cellulose en éthanol. Les centres, localisés dans des régions offrant l'accès à des biomasses diversifiés, devront combiner recherche fondamentale, recherche appliquée et développements technologiques.

Référence pour article complet : BE Etats-Unis numéro 84 (29/06/2007) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43427.htm

lundi 2 juillet 2007

Miscanthus : témoignage d'un producteur anglais

Simon Edwards, agriculteur britannique, s'est lancé il y a dix ans dans la production de miscanthus, il en cultive aujourd'hui 200 ha sur son exploitation prés de Birmingham. Il produit à la fois de la paille de miscanthus qu'il vend à un voisin pour produire de l'électricité verte en cogénération et des rhyzomes de miscanthus pour la plantation de parcelles.
Il vend environ 68 euros la tonne de paille et observe que le miscanthus peut s'avérer plus rentable qu'un blé d'hiver.
3500 ha sont aujourd'hui implantés outre-Manche, le gouvernement a activement encouragé sa production en payant la moitié des frais de plantation et promet de verser 60 euros de subventions par mégawatt d'électricité produite à partir de miscanthus.
Pour Simon Edwars, producteur et vendeur de plants, "une fois planté, le miscanthus n'a pas besoin d'engrais, ni de fongicide, ni d'insecticide. Il suffit de traiter une fois la première année et d'attendre trois ans".

Article complet paru dans La France Agricole du 25 mai 2007.

dimanche 1 juillet 2007

Des TTCR de saule pour l'épuration d'eaux usées

Cliquez ici pour visionner le reportage diffusé aux informations de TF1. Les TTCR de saule servent à l'épuration des effluents d'une usine agroalimentaire située à Orchies (59). Système mis en place par la société Bionis environnement.

Nouvelle technologie pour du biocarburant à partir de Miscanthus

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43232.htm
Une société hongroise de recherche en bioénergie va utiliser une variété de roseau pour produire de l'énergie. Une première en Europe.Le roseau a un pouvoir calorifique bien supérieur à du charbon de 1ère qualité ou à du gaz naturel. Il peut donc être utilisé pour produire de l'énergie seul ou mélangé à du carburant conventionnel. La société Nád MPS-H Kft (Micro Propagation System-Hungary) basée à Budapest a développé cette nouvelle technologie ces dernières années. Elle investit a présent 2 milliards HUF (8 millions d'euros) dans une nouvelle usine de 5500m2 qui devrait être terminée en octobre prochain, et dans la formation de 480 personnes à Bátonyterenye (nord de la Hongrie).L'usine utilisera une variété de roseau chinois appelée Miscanthus sinensis "Tatai" qui a été améliorée par le professeur Béla Marosvölgyi, responsable du département d'énergétique à l'université de l'Ouest de la Hongrie (Sopron). L'installation est prévue pour produire 20 à 40 tonnes annuelles de roseaux par hectare grace à la technologie de la micro-multiplication. Les graines sont multipliées en laboratoire et ensuite plantées en champ. Des scientifique autrichiens et allemands ont essayé depuis des années d'améliorer les qualités de ces roseaux sans y pervenir. Le Pr Marosvölgyi a réussi à rendre la variété "Tatai" résistante au temps sec et au froid.



BE Hongrie numéro 12 (13/06/2007) - Ambassade de France en Hongrie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43232.htm